La région charentaise - août 2010 -

C'est une région du sud ouest de la France où les paysages ont été façonnés par les marins pêcheurs ostréiculteurs. Partout s'étendent des claires pour l'élevage des huîtres. La réputation des huîtres fines de claires du bassin de Marennes-Oléron n'est plus à faire. Malgrès un flux de touristes continu en direction de l'île d'Oléron, de nombreux coins sauvages de marais et de salines laissent libre cours à la rêverie.
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L'île d'Oléron est reliée au continent par un viaduc depuis 1966. Auparavant il fallait emprunter un bac dont on peut encore observer les restes bétonneux. Ce fut néanmoins la première île français à etre reliée au continent. Elle mesure 30 km de long pour 8 km de large ce qui la place juste derrière la Corse. L'ïle est couverte d'anciennes salines, dont peu sont encore actives, et de bassins ostréicols. Le flux touristique en été est considérable et incessant. A l'entrée de l'île trône le Fort Louvois, édifié en 1694, et qui fut le dernier ouvrage de défense maritime commandé par Louis XIV.

L'île d'Oléron




Du coté du vieux Chapus, les jours d'orage ressemblent à des tableaux. Le petit port ostréicole est calme et authentique. Ici, une association constituée d'anciens marins restaure de vieux bâteaux de pêche en bois. Le vieux village est parcouru par des rues étroites où pousse les roses trémières. Dans les marais, des chenaux conduisent aux cabanes des ostréiculteurs. Là, les barques à fond plat sont prêtes à partir en mer. Ces cabanes en bois transmisent de père en fils permettent de conditionner les huîtres pour la vente direct ou l'exportation. A Marennes, le clocher de l'église Saint-Pierre culmine à 85 m et servait de repère aux bâteaux. Un chenal relie la ville à la Seudre via le port de La Cayenne. C'est ici que sont produites les huîtres de Marennes d'Oléron.

Bassin de Marennes d'Oléron




Au alentour de Marennes le paysage est façonné par l'activité dominante qui est la culture d'huîtres. Partout des bassins à huîtres s'alignent dans les marais salés dont les chenaux sont bordés par des cabanes en bois. Les maisons couvertes de tuiles roses sont relativement basses afin d'échapper au vent venu du large. Les rues sont étroites pour abriter les habitants. Le village de Mornac-sur-Seuldre en est une parfaite illustration. Régulièrement des villes fortifiées rappellent l'importance de défendre les côtes françaises de l'époque, comme en témoigne Brouage.

La côte Charentaise



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