Les cavaliers du Kirghizstan - août 2005 -

Le Kirghizstan est le pays des nomades descendants de Gengis Khan. Ce sont de fiers cavaliers qui ont été partiellement sédentarisés par les russes lors de la colonisation ayant eu lieu au début de 20e siècle. Les villages se trouvent autour des grands lacs de plaines et abritent essentiellement des Kirghizes. Plus de deux tiers du territoire est recouvert de montagnes où les bergers montent en estive. Bichkek, la capitale, reste habitée par de nombreux russes installés depuis plus de deux générations.
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C'est sur les bords du lac Sonkhöl que les semi-nomades vont passer toute la saison estivale avec leurs troupeaux. Le bétail est constitué par des moutons ou Kochkors, des chevaux, des vaches, des chèvres et parfois des chameaux de Backtriane. Ces troupeaux sont en total liberté et surveillés par de jeunes bergers sur leurs chevaux. Les yourtes sont installées au niveau des petits cours d'eau qui alimentent le lac afin de disposer d'eau pour le bétail et la cuisine. La végétation rase formant la steppe couvre ces hauts plateaux au climat aride et froid. Les yourtes sont regroupées par zones imposées par l'état depuis la colonisation russe. Les juments sont traies cinq fois par jour pour faire le koumis fabriqué à partir de lait fermenté. La viande de chèvre est préparée sous forme de Bechbarmak mangé collectivement à la main. La vodka, importée depuis la colonisation russe, vient cloturer le repas. Il faut compter une petite semaine à pied pour fair le tour de ce beau et paisible lac de montagne.

Lac Sonkhöl



Chaque année, en étè, un festival de jeux équestre est organisé sur les rives du lac Son Khöl. C'est l'occasion, pour ce peuple du cheval descendant de Gengis Khan, de mettre à l'épreuve leur virtuosité à cheval. Plusieurs épreuves constitue le tournoi. Des luttes à cheval, une course de chevaux où les hommes doivent rattraper une femme, ramasser une pièce de monnaie posée dans l'herbe depuis un cheval à la course. Au sud du lac vit une femme célèbre qu'aucun homme à cheval n'a jamais rattrapé. Son mari est d'ailleurs très fier. A l'origine le gagnant de cette épreuve se mariais avec la jeune cavalière. dde C'est l'occasion également de jouer par équipe au "polo Kighize", l'Oulak tartysh,où le ballon est un carcasse de chèvre. Après les épreuves les chevaux sont lavés dans le lac avec leurs cavaliers sur le dos. Sur le lieu du tournoi les gamins montent à cheval des l'âge de dix ans.

Tournoi équestre kirghize



Le lac Issyk Khöl était déjà connu à l'époque de Gengis Khan car ses eaux salées l'empechent de geler en hiver. L'armée nomade du Khan venait y passer l'hiver. Lors de la colonisation russe les sources thermales riches en minéraux ont permis d'installer des sanatoriums autour desquels se sont développés des villages russes aux maisons de bois. Il existe un gradiant thermique important entre le nord et le sud du lac qui est relativement sec donnant naissance à des petits canyons de latérite rouge. C'est dans cette région que l'on trouve les derniers leveurs d'aigles royaux dressés pendant 6 années pour la chasse. Au bout de dix ans l'aigle est relaché dans les hautes montagnes du massif de ... A l'ouest le grès ferrugineux forme aussi des montagnes rougeoyantes, lieu de départ de vallée au visage très alpin. On y trouve des bergers en estive avec leurs troupeaux de vaches et de moutons.

Lac Issyk-Khöl



La capitale Bichkeck abrite une population importante de russes installés ici depuis la colonisation ayant eu lieu il y a environ une cinquantaine d'années. Les familles étaient venues par interet économique. Elles controlent encore une bonne partie de l'économie du pays; cependant la crise de ces dernières années à entrainé une vague de retour en Russie. Des que l'on s'écarte d'une cinquantaine de kilomètres de la capitale on se retrouve rapidement au milieu de villages Kirghizes où les russes sont absents. La tour de Borana, entourée de son cimetière datant de l'époque de Constantinople, permettait de surveiller l'empire des Khans.

Routes du Kirghizstan

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