Roumanie : de la Transylvanie à l'Apuseni
- partie
2 - juillet 2008 -
La Roumanie est un pays où la ferveur religieuse est très marquée. Elle est une réponse à la répression antireligieuse menée sous le règne de Ceausescu qui voyait dans l'église le dernier pouvoir qui lui résistait. Chaque année au village de Salva, se tient une énorme fête religieuse lors de laquelle afflue des milliers de pèlerins, qui passent le week-end sur place en dormant dehors. La rue principale du village conduisant au monastère situé en haut d'une colline, se transforme en énorme foire religieuse et populaire où l'on trouve aussi bien des superman en plastique que des bibles. Une petite chapelle en bois fait l'objet de curieux cultes. Les gens y jettent à l'intérieur des prières et en font le tour à quatre pattes en priant. Différentes processions religieuses et délégations marquent les temps forts du week-end.
Cérémonie religieuse
En Roumanie les routes sont de qualités variables. Avant 2000 et l'ouverture sur l'Europe, la circulation était parfois laborieuse car les routes étaient délabrées. La circulation se résumait à des charrettes, des Dacias et des grosses Mercedes. Aujourd'hui la situation a beaucoup évolué et de nombreuses routes ont été refaites et parfois élargies. Malheureusement ces travaux ne tiennent pas compte des paysages, en témoignent l'apparition des quatre voies en haut de cols de montagne, et la transformation des rues principales de villages en nationale ! Tous s'accélère et la Roumanie est projetée dans une Europe qui ne respecte pas ses différences culturelles. Heureusement, les petites routes secondaires sont épargnées et sont encore le domaine des charrettes et des troupeaux. Quand on circule à travers ces paysages, ce qui est marquant est qu'ils sont animés et vivant. Partout, des hommes et des bêtes animent chaque coin de campagne, donnant au voyageur une multitude de tableaux à contempler. La traversée des villes rappellent la période communiste avec des barres d'immeubles uniformes et en décrépitude. Parfois, au milieu de nulle part, on traverse des villes industrielles mortes datant également de l'aire industrielle communiste.
Sur les routes de Transylvanie
Cette région abrite une grande diversité d'architecture. Sighişoara est sans doute une des plus belle cité de la région. Elle fut fondée par les saxons venues d'Allemagne. Elle revête des couleurs pastel et des ruelles pavées. Récemment de nombreux capitaux allemands ont permis sa restauration progressive qui donnent une atmosphère un peu trop proprette! Aux alentours les villages saxons sont constitués de façades alignées et colorées ornées de décorations germaniques. En montant en altitude, on rencontre des villes thermales édifiées par les bourgeois de Bucarest. Beaucoup de ces maisons en bois dates du début du XXe siècle dans le style Art Nouveau. Non loin de là à Pèles, on trouve le château du roi Michel terminé en 1883, puis redécoré dans le style art nouveau. Les boiseries dominent largement.
Architecures de Transylvanie