Vienne et les Viennois - partie 2 - avril 2012 -
Vienne est de taille modeste pour une capitale européenne et on peut accéder rapidement dans la campagne en utilisant les transports en commun. L'endroit qui est sans doute le plus dépaysant est le mont Léopoldsberg. Il culmine à 425 m d'altitude dans le prolongement des Alpes. La vue sur Vienne y est superbe. Cette colline est recouverte de vignobles appartenant au village vigneron de Grinzing. La vigne produit au alentour de Vienne du Tokay. On trouve dans les villages vignerons et chez les viticulteurs des "Heurigers" où l'on peut déguster du vin à toute saison en plein milieu des vignes. Ces lieux sont appréciés des Viennois pour leur promenade domnicale. En ville les parcs sont nombreux et offrent des espaces d'expressions artistiques. La jeunesse viennoise s'y prélace et lézarde dès le printemps.
Vignobles et parcs Viennois
La capitale autrichienne concentre ses trésors en un espace très réduit. À l'exception des palais du Belvédère et de Schönbrunn, ils se situent pour l'essentiel dans le quartier historique du 1er arrondissement. L'ancien centre-ville s'offre au regard tel un musée à ciel ouvert. Édifices romans, gothiques, baroques, rococo et classiques côtoient les diverses expressions de l'historicisme et de l'Art nouveau, sans oublier l'architecture contemporaine. La principale mesure d'urbanisme du XIXe siècle fut la destruction des vieux remparts qui étouffaient depuis longtemps la ville plus qu'ils ne la protégeaient. Elle permit l'édification de la somptueuse Ringstrasse et accéléra l'expansion de la cité en cercles concentriques. Quand les contours tant architecturaux que sociologiques de l'ancienne Vienne vinrent à s'estomper, la dynamique urbaine et démographique de la seconde moitié du XIXe siècle se traduisit par un bouillonnement culturel, du tournant du siècle à la fin de la monarchie danubienne en 1918.